Quand je suis devenu guérisseur

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Devenir Guérisseur !

Depuis maintenant plusieurs années, j’aide les personnes à aller mieux et souvent on m'a posé la question de comment cela a démarré...

Tout a commencé il y a maintenant près de 7 ans, lorsque l’un de nos chevaux a eu un entrappement (colique sévère pour les chevaux).

Un conjureur m’avait transmis une prière trois mois plus tôt, en me disant que j’avais le don. Je pense lui avoir répondu que si j’avais un cheval avec des verrues, je lui donnerai du magnésium et que les verrues partiraient.

Pour dire que je ne croyais pas du tout à “ça”, en le remerciant gentiment. Une semaine plus tard, il me transmettait des prières. J’en appris une, la plus courte… au cas où !

Nous voilà à la clinique vétérinaire avec notre cheval en douleurs extrêmes, prêt à être tondu au niveau du ventre afin que le vétérinaire pratique l’opération. C’était notre étalon, acheté avec les économies de notre lune de miel… bien plus qu’un simple cheval pour ma femme et moi.

Juste avant de le tondre, le vétérinaire en charge à la clinique du Mans, reçoit un appel pour un cheval qui arrive. Celui-ci nous demande d’attendre encore 5 min, le temps de l’accueil du nouveau cheval.

Dans les 5 min qui suivent, il sera rasé, endormi et opéré.

Ma femme en pleurs me dit:
- “C’est le moment de le faire”. 
- “Faire quoi ?” je lui réponds
- “Mettre tes mains !” 

Je la regarde, incrédule et à l’instant, je les pose sur lui.

Notre cheval tient à peine debout et essaye de se rouler, me voilà à mettre mes mains sur le flanc du cheval et réciter ma prière… 6 ou 7 fois car elle était courte. Les yeux fermés, le temps semblait s’arrêter, même si j’entendais les sanglots de ma femme et le cheval gratter le sol.

Mes mains semblaient comme collées au flanc de l’étalon et se mettaient à chauffer. Une chaleur semblait venir du cheval et inonder mes mains, ou peut-être l’inverse. Je me rappelle avoir dit à ma femme, “c’est chaud !” et avoir enlevé les mains surpris.

L’intensité du moment semblait se calmer et le cheval avait arrêté de gratter, ma femme lui caressait l’encolure en lui disant de mots de réconfort.

Une ou deux minutes plus tard, le nouveau cheval qui devait arriver passe devant le boxe de soin de notre étalon. Notre étalon se met alors à hennir et commence à se frotter contre les barreaux du boxe, manifestant de manière évidente l’arrivée du nouveau. Comme s’il disait quelque chose comme “c’est moi le boss ici !”.

Notre surprise fût forte, car les cinq minutes précédentes, une jument en chaleur passée devant lui ne l’aurait pas fait réagir tant il était transit de douleurs. Et le voilà à présent faire son “guignol” comme un jeune étalon dominant.

Le vétérinaire qui revient voit le cheval et nous jette un regard surpris, il avait dans les mains son rasoir électrique. Il constate comme nous le changement de comportement de notre cheval et nous décidons ensemble, que nous allons attendre un peu plus, avant de lancer la chirurgie.

Une heure plus tard le cheval est toujours entrappé (fouille du cheval par le vétérinaire pour vérification), pourtant on peut entendre son transit qui fonctionne, les crottins passent de nouveau.

Fatigués, nous laissons le cheval à la Clinique, en surveillance, et nous rentrons sur Saumur à trois heures du matin. Nous aurons à nous occuper de nos enfants et des chevaux, dans trois heures.

Tôt le matin, nous recevons un appel de la Clinique nous informant que le cheval était toujours entrappé à la palpation, mais sans signes cliniques de douleurs ou de difficultés.

En fin de matinée je remonte vers Le Mans, pour longer le cheval. 
Parfois l’action mécanique du mouvement du cheval ou même des secousses d’un transport permettent de libérer un entrappement qui démarre. Et là, après une séance de longe et une palpation le vétérinaire constate que le cheval est désentrappé. Ce qui me permet de rentrer avec lui dès l’après-midi !

Ma première réaction après cette expérience a été, “quel coup de bol !”.

Assez cartésien, évidemment je ne reliais pas directement le changement de mon étalon au fait de lui avoir fait un soin. Avoir mis les mains au bon moment, c’était une chance ! Notre cheval avait certainement dû sentir que cette fois-ci, il risquait bien la chirurgie...
Mon mental trouvait une explication “logique” et la chose était réglée.

Les semaines qui ont suivies cette expérience, plusieurs personnes sont venues à moi présentant eczéma, zona, ulcère, cheville foulée, maux de dos, respiration bloquée, épaule douloureuse, fatigue chronique, maux de tête...etc. Ces personnes me disant “j’ai déjà tout essayé, mais rien ne marche”.

Je pense qu’il m’a fallu presque une dizaine de “cas” afin de réellement intégrer qu’il ne s’agissait pas que d’un effet placebo, et encore plus pour accepter, ce que je pensais être un don à l’époque.

J’ai accepté plus tard, tout simplement que je pouvais aider les gens sans autre connaissance ou outil que celle de mon intention, dans l’instant et l’amour !

De mon coeur à vos coeurs

Laurent