Le soi et l'expérience

 

Le soi et l'expérience!

 

La confusion du soi et de l’expérience !

Quand j’interviens dans mes soins j’ai beaucoup de personnes qui ne comprennent pas quand je leur dis qu’ils sont créateur.

« Je ne comprends pas, alors c’est moi qui me suis fait le cancer ! C’est n’importe quoi je n’ai jamais voulu ce cancer ! »

On assimile souvent le soi au mental et le mental au conscient. Donc quand on utilise le « je » on indique, le mental conscient : « je n’ai pas voulu le cancer ! »

C’est que notre société nous informe dés notre naissance que le « Je suis » est défini par le corps et le mental conscient. On dit « j’ai mal », « je suis malade », ou « je pense que », ou « je ressens que ». L’extérieur et l’intérieur se définit par la séparation de notre peau. L’extérieur c’est l’univers et l’intérieur c’est mon corps.

Pour moi tout ce que je viens de dire est faux, même si cela semble vrai pour vous.

Pour ceux qui ont fait l’expérience, je change les corps à distance et dans l’instant. Ce n’est pas un miracle mais bien quelque chose que je peux choisir pour les autres et que je fais régulièrement dans les soins depuis 5 ans maintenant à distance et par téléphone.

Je montre l’intrication directe entre la torsion du corps et le mental conscient et inconscient. Cette pratique a bouleversée ma vision et conception du monde que l’on m’avait formatée quand j’étais petit et que beaucoup perçoivent encore comme cela.

« Je suis » n’est pas le corps. Sinon ils ne pourraient pas les changer avec mes intentions

« Je suis » n’est pas le mental. Sinon je ne pourrais pas penser et ressentir inconsciemment pour les autres, percevoir leurs structures mentales, et raconter leurs expériences.

« je suis » n’est pas dans le temps et l’espace. Sinon je devrais manipuler les corps ou les transformer, et il n’y aurait pas de changements instantanés. L’inconscient est déjà principalement hors du temps et de l’espace, il est une répétition héritée (qui entraîne le comportement) par rapport à une expérience perçue.

« Je suis » est créateur car je demande par mes intentions et il change les corps dans l’instant. Les corps vrillés sont détordus et ce changement est vérifiable physiquement dans l’instant.

« je suis » n’est pas l’expérience que je fais. Quand je change les corps, il faut le vérifier bien souvent pour en faire l’expérience car les personnes ne le perçoivent pas dans leur réalité. Sinon elles devraient le percevoir immédiatement si elles étaient l’expérience.

« je suis » n’est pas malade. C’est l’affirmation la plus douloureuse pour le conscient et qui peut faire bondir beaucoup de personnes qui font l’expérience de la maladie, mais ce n’est que l’expérience. En effet le « je suis » est harmonieux. Si je vois les personnes harmonieuse elle peuvent en faire l’expérience en changeant de posture, mais le « je suis » n’a pas changé.

Souvent j’ai cette question qui revient quand je dis cela « Alors pourquoi certains naissent avec une maladie génétique, ou un corps déformé, ou l’autisme ? » je pense que le « je suis » est pas limité à mon expérience et que l’humanité à son expérience aussi collective. Je vais prendre l’exemple de l’autisme, on sait qu’aux Etats-Unis un enfant sur 40 est autiste alors que pour les Amish le taux est beaucoup plus faible. La différence est la perception en tant que communauté humaine de notre environnement (les facteurs de vaccination, nourriture, lieu…etc ont été écartés pour la compréhension cette corrélation). Selon les pays, cultures, comportements en société, les femmes ne transmettent pas les même maladies dites génétiques. L’expression des gènes des individus dépends de la perception communautaire, sociétale ou comportementale d’un groupe et aussi de l’individu de manière indépendante. Alors oui nos perceptions collectives et individuelles comme nous l’indique l’Epigénétique, influence directement l’expression de nos gènes de manière collective et individuelle. Donc les maladies sont souvent issues de nos gènes qui eux-même s’expriment en fonction de nos perceptions inconscientes individuelles et collectives, ce qui est tout à fait harmonieux, même si l’expérience individuelle et consciente ne le parait pas.

« je suis » est Amour. Amour, je pourrais le traduire comme créateur sans conditions, ou Amour sans conditions. Ce n’est pas l’amour émotionnel ou le ressenti, qui est souvent la connexion à l’inconscient et justement à la condition. Dans les religions on y fait référence comme la partie du divin en nous, l’âme, le soi supérieur… Je n’ai jamais eu le refus ou le non accueil de mon intention d’Amour par une personne ou un groupe de personne, si je suis dans l’Amour. C’est pour cela que je perçoit « je suis » par ma pratique comme non conditionnel.

« je suis » peut changer ma réalité. Sinon je ne pourrais pas montrer à chaque personne que son « je suis » peut changer sa réalité dans l’instant par mes intentions. C’est aussi le principe des miracles ou de l’effet placebo, le corps peut changer de réalité.

Donc si je résume :

« je suis » est créateur harmonieux dans l’Amour sans conditions et je fais à travers mon corps individuel et mon mental (très peu conscient et inconscient principalement) l’expérience de la séparation selon mes perceptions individuelles. Mais avant toute cette expérience de la vie, je suis.

La confusion d’être l’expérience que nous faisons et a l’origine de l’incarnation de nos problèmes. Car la capacité de reconnaître à titre individuel et collectif le « je suis » permet de reprendre ce pouvoir créateur pour l’incarner dans notre expérience pour la changer. C’est souvent ce que me disent les personnes, comme quoi c’est un miracle ce que je fais. Mais la réalité c’est qui le font, c’est eux les créateurs de leur réalité. Pour être plus précis nous sommes un, je suis, et nous sommes co-créateurs de nos expériences individuelles et collectives.

Donc pour « guérir » l’expérience que nous faisons, il est intéressant de faire la reconnaissance du « je suis » dans l’Amour sans conditions, et de choisir de nouvelles intentions (pensées et émotions), pour en faire une nouvelle expression.

La confusion du soi et de l’expérience entraîne la séparation et la victimisation. La reconnaissance du soi et la différenciation de l’expérience, permet de changer notre réalité!

Dans l'instant et dans l'Amour !

 

Laurent Guerison

www.laurentguerison.com

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